Interventions artistiques

Intervention en milieu scolaire

Dans les creux se cachent les secrets

J’ai eu la joie d’être invitée par Stimultania pour créer un beau projet d’intervention artisitique avec cinq classes de la moyenne section au CE2 dans une école de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs (38).

Face aux enfants, plusieurs questions sont posées : qu’est-ce qu’un secret ? Avec qui le partage-t-on ? Comment fait-on pour dire un secret à quelqu’un ? A-t-on le droit de le répéter ? Puis, les réflexions s’affinent : les plantes, les fleurs, les pierres ont-elles des secrets ? Que se chuchotent les feuilles entre elles ? Les arbres entendent-ils les secrets chuchotés sous leurs branches ?

Avec ces mots en tête, vient l’escapade : munis d’appareils photographiques, les petits groupes se succèdent pour sonder les espaces de l’école à la recherche de traces, d’indices, de formes, de couleurs, de murmures.

Le résultat final, saisissant de douceur et de sensibilité, se retrouvent au sein de cinq grands posters, un pour chaque classe, distribués à chaque enfant, ainsi que d’un diaporama sonore.

Plus d’infos sur le site de Stimultania
Découvrez le diaporama sonore sur Vimeo

Les mille vies des objets de mon école

En collaboration avec l’Inspection de l’Éducation Nationale, la ville de Rillieux-la-Pape organise tous les ans des parcours artistiques avec des artistes plasticiens. Sur cinq séances, j’ai amené 41 élèves de CE2 de l’école du Mont Blanc à s’interroger sur la notion de mémoire et à regarder autrement les objets qui les entourent.

L’école du Mont Blanc est en pleine transition. Une partie de celle-ci a déjà été détruite et de nouveaux bâtiments lui succèdent. Les enfants voient chaque jour les tractopelles et les grues s’affairer à remuer la terre et ériger des murs. Mais que va-t-il advenir des objets présents dans l’école ? Vont-ils suivre les enfants dans cette nouvelle étape ou vont-ils disparaître ? Et d’ailleurs, qu’ont-ils vécu pendant toutes ces années ? Munis d’appareils photo, les élèves ont redécouvert les objets de leur école, les ont photographiés et ont imaginé leurs histoires.

Projet culturels et sociaux

Depuis quatre ans, j’accompagne la Compagnie du Subterfuge et deux autres photographes – Marion Bornaz, Etienne Faivre – pour des projets mêlant danse et photographie. Tout au long de l’année, nous déambulons dans les rues de la métropole lyonnaise pour y rencontrer les habitants et leur proposer de participer à des projets artistiques.

La rythmique du cœur

Au gré des rencontres, aux pieds des immeubles, la Compagnie du Subterfuge explore avec les habitant•es notre rapport à l’amour et à ce qui nous lie. Les récits sont ensuite transformés en diverses expressions artistiques. Ils sont chorégraphiés pour prendre forme à travers la danse et la mise en scène, capturés en photographies pour figer l’instant, et enregistrés en audio pour préserver les voix authentiques des raconteur•euses. L’objectif de la compagnie est de saisir non seulement ce que ces histoires signifient pour chaque personne, mais également sur la collectivité dans son ensemble. Les témoignages recueillis deviennent ainsi le matériau créatif pour générer des cartes postales sensibles et empreintes de poésie, offrant un aperçu de la diversité des expériences et des formes d’amour possibles.

Pour le projet « Mon quartier c’est… » nous invitons les habitants, croisés directement dans la rue, à nous raconter leur quartier. De cet échange, nous gardons une phrase et nous réalisons une photographie qui sera ensuite imprimée et collée en grand format sur les murs des quartiers.

Nous proposons également le projet « C’est quoi ton rêve ? »et des performances dansées.

Ces projets ont pour vocation de mettre en avant les habitants des quartiers à travers des oeuvres artistiques dont ils sont le sujet.